Le mois de mars qui s'amorce va être l'occasion de se mobiliser, de manifester, de scander, de gueuler, de militer bref de s'engager. Alors dans la foulée de l'épisode du mois dernier sur les demi-mesures qui ne mènent nulle part, on vous propose ce mois-ci de continuer la réflexion vers la pureté militante et l'engagement toxique. Alors montez dans le bus, bouclez vos ceintures, ouvrez vos chakras c’est parti pour l’épisode 10 : « Pureté déconnante »
Alors dans cet épisode on a pris comme base les articles de Viciss Hackso réunis sous le titre « Quand le militantisme déconne ».
Alors c’est un gros morceau avec une biblio plus que conséquente mais ça se lit bien, y’a plein d’exemples issus de l’expérience de l’autrice mais aussi beaucoup d’apports théoriques très inspirants. Prenez le temps de vous y plonger (et profitez-en aussi pour découvrir le site Hacking Social si ce n’est pas déjà le cas et les vidéos réalisées sur ces thématiques.
Pour compléter ce qu’on disait sur le sujet on vous encourage aussi à écouter quelques épisodes de podcast qui livrent des témoignages concrets : citons l’épisode de 20 minutes avant la fin du monde sur le burn out militant avec Alice Coffin, et en particulier l’appel à se rappeler la joie de militer, de s’engager et de construire avec ça.
Ensuite dans l’épisode 120 de La Poudre, deuxième partie de l’entretien avec Virginie Despentes, on parle aussi d’intransigeance et de comment les milieux militants s’auto-sabotent parfois …
Enfin la vidéo de Natalie Wynn / ContraPoints « Canceling » qui parle de l’hostilité qui peut exister dans les communautés militantes, de comment on peut être cancel, et de comment on peut prendre de la hauteur. Et c’est sous-titré en français.
(On a évoqué rapidement le texte de Jo Freeman « La tyrannie de l’absence de structure », mais en fait ce sera l’objet du prochain épisode … ce cliffhanger incroyable !)
Comme toujours prenez soin de vous, lâchez un peu de pression sur les gens qui parlent de bibliothèques sans y connaître grand-chose, et on se retrouve le mois prochain pour la troisième partie de ce diptyque qui n’en finit pas ! Des bisous !